En ce début du mois d’avril et après avoir passé quelques jours en Finlande, j’ai pris la route de la Russie pour me rendre à Saint-Pétersbourg et à Moscou pour près de deux semaines de vacances. Après avoir passé la frontière, visa russe en poche, ce qui frappe aux premiers abords c’est le peu d’importance laissée à l’environnement aux bords des routes russes : pneus usagés, anciens réfrigérateurs, bouteilles plastiques, et autres détritus en tout genre jonchent allègrement le bas côté. Passé le premier aperçu peu glorieux, la banlieue de Saint-Pétersbourg ressemble à une longue avenue où se dressent des immeubles d’une trentaine d’étages, souvenir d’une époque communiste pas si lointaine encore. Vient ensuite le cœur même de la ville, voulue par Pierre le Grand comme une ouverture sur l’Europe. C’est un fait Saint-Pétersbourg regorge d’Histoire. Par la quantité de monuments aux façades néo-classiques et des couleurs chatoyantes tout d’abord, et ensuite par la richesse et l’importance de ses musées – dont le célèbre Ermitage – où les œuvres des plus grands artistes ont élu
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