Une fois de plus, le printemps a donné lieu à de nouveaux projets de voyages. Et c’est assez naturellement que j’ai jeté mon dévolu sur la région de Naples, en Campanie. Tout d’abord, les idées véhiculées sont vraies. Le Sud de l’Italie n’est pas son Nord et inversement. Passer une semaine dans la baie de Naples est l’occasion de s’imprégner des grands contrastes qui caractérisent ce petit bout d’Italie, entre l’effervescence de la circulation napolitaine et le calme relaxant des petites rues escarpées de l’île de Capri. Contraste qui se retrouve également entre les façades magnifiquement ocre ou jaune des palais napolitains et les ruelles étroites du centre historique de Naples caractérisées par le gris de ses habitations. Conseils pris auprès de plusieurs amis qui l’avaient déjà visitée, Naples est loin de faire l’unanimité, un peu à l’image de Téhéran – tantôt adulée, tantôt détestée. Certes, la ville, fondée il y a plus de 2 500 ans, est parfois sale et souffre d’une réputation sulfureuse, entachée de mafias, mais aussi et surtout depuis la « …