Ayant retrouvé bien malgré moi le chemin d’un seul site de rencontres, je reste toujours estomaqué devant la quantité de mecs qui sont prêts à sauter directement sur le slip d’un parfait inconnu sans même l’avoir rencontré. Et aussi face à l’énorme perte de temps qu’ils représentent – sites ou mecs, je te laisse choisir. Pour des profils qui ne répondent en majorité jamais et avec qui la discussion s’estompe aussi vite qu’elle est apparue. Les quelques applications géolocalisées n’aident aussi en rien à adoucir le relationnel déjà compliqué dont se plaignent constamment les garçons parisiens. Plus drôle encore, les traditionnels emojis si innocents sur un écran d’iPhone, obtiennent une toute autre signification une fois que les portes de l’application orange ont été franchies. La banane et l’aubergine deviennent symboles phalliques alors que la pêche devient une paire de fesses. Les flèches « haut » et « bas » se transforment en images détournées destinées à faire comprendre l’activité ou la passivité du propriétaire du profil. Quant aux quelques gouttes de pluie, pas besoin
… Étiquette : Fantasmes
Jusqu’à la dernière goutte
En ces temps de Coupe d’Europe de football, les supporters de multiples pays ont débarqué dans la capitale française et des grandes villes de province. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les rues de Paris fleurent bon les effluves de bières, de transpiration et d’alcool. Heureusement qu’il ne fait pas encore trop chaud car les effluves d’aisselles s’en donneraient encore plus à cœur joie. Oui, le football c’est un sport de « vrais bonhommes » qui sentent l’homme comme dirait Christine Boutin. Et qui boivent, comme des hommes. Bref, comme lors de la Fête de la musique ou de tout rassemblement populaire, les bouteilles en verre, les packs en carton et autres gobelets en plastique finissent par joncher les trottoirs et les caniveaux de certains arrondissements. Même si les services de la propreté de la Mairie de Paris font un travail remarquable, la récente Gay Pride me l’a aussi confirmé une fois de plus. Au fur et à mesure que les heures s’écoulent, certaines rues et portes cochères de Paris deviennent des urinoirs
… Juste une histoire de gros paquet
Autant le dire tout de suite, quand je m’ennuie en attendant un ami ou que je me balade un peu pensif dans la rue, je m’amuse parfois à regarder l’entrejambe de certains jolis garçons qui croisent ma route. Certains pantalons ne laissent rien transparaître alors que pour d’autres c’est une histoire toute différente. La faute incombe en partie à un ami dentiste, fasciné par le mythe du « gros paquet », qui m’a légèrement converti à ce jeu somme toute innocent. Il faut bien avouer qu’il est difficile de détourner les yeux quand on devine aisément la forme de la chose. Je constate d’ailleurs que le caleçon fait de la résistance parmi la gente masculine ou que de plus en plus de mecs ne portent pas de sous-vêtements. Maniaque de l’hygiène intime, reviens un autre jour. Par ailleurs, il y a bien évidemment la scène classique du dimanche matin dans les boulangeries parisiennes : jogging enfilé vite fait, sans sous-vêtement, où l’on devine aisément la forme de la protubérance génitale. Plus ou moins généreuse, selon
… Ce rêve bleu
En cette période morose qui n’en finit pas, je continue d’avoir un rêve ancré au fond de moi qui traverse les mois et les années. Ce rêve, il s’écrirait tout d’abord au pluriel. On pourrait d’ailleurs le comparer à un Disney d’une nouvelle génération dont le début serait marqué par l’ouverture inhabituelle d’un livre sur l’histoire de deux princes, pas forcément copiés sur des mannequins, mais ayant leur charme et la tête bien sur les épaules, conscients des réalités de la vie. Ils pourraient aussi bien se promener tranquillement pour aller au restaurant, au cinéma ou à l’opéra, s’affronter sur la qualité de la production ou s’entendre sur la nullité de celle-ci. Faire des courses et affronter le monde infernal des magasins pour finalement préparer sagement un dîner. Passer un jour férié entier à regarder des films téléchargés sans avoir envie de rien faire. Partir en vacances au soleil au bord de mer ou à la montagne. Et aux jours ensoleillés succèderaient des jours de pluie et d’orage où les disputes éclateraient pour un caleçon,
… Comme un poisson dans l’eau
On attendait – certains fans tout du moins – grandement les performances de l’équipe de France de football lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Avec l’été qui touche bientôt à sa fin, force est de constater que les sportifs à féliciter se situent plutôt du côté d’un stade d’athlétisme ou d’un bassin de natation. Et bien plus près que Johannesburg : à Barcelone tout d’abord, puis à Budapest. Et c’est souvent là où la presse n’était pas encore présente au grand complet qu’a eu lieu un défilé de médailles qui a accompagné les pas des athlètes français, qu’ils soient d’or, d’argent, ou encore de bronze. Pas moins de huit titres européens et dix-huit médailles au total pour les Championnats d’Europe d’athlétisme et également huit titres européens pour vingt-trois médailles en ce qui concerne les nageurs et nageuses françaises. Leur mérite est d’autant plus grand, que la plupart étaient de parfaits anonymes avant leurs performances. Point de contrats mirobolants déjà acquis ; certaines et certains avaient même dû batailler ferme pour trouver
… Oh oui, menotte-moi et fais-moi mal
Il paraît que le sexe fait vendre. Ne soyons pas si vague, affirmons-le : c’est une certitude. Mais là où nos bonnes mentalités acceptent volontiers que notre esprit – voire autre chose – soit gentiment stimulé par des publicités tendancieuses, des propos un peu osés, voire des films pornographiques, il ne faut faire qu’un pas pour que certaines limites soi-disant morales viennent mettre un frein à la libéralisation des mœurs. Fraîchement arrivé en Suède au mois d’août, en train de zapper entre deux chaînes, je me suis retrouvé nez-à-nez avec un documentaire sur les relations sadomasochistes en plein dîner à une heure de grande écoute. J’entends déjà certains ragots qui murmurent « Mais voyons on sait que t’aimes te faire dominer espèce de salope« . Bon d’accord, je n’ai pas eu le réflexe de changer de chaîne – on va dire que la télécommande avait dû soudainement disparaître. Bien loin de moi l’idée de condamner ce genre de programmes où le ludique peut se mêler à l’éducatif, mais dans le cas présent, je dois
… Le marketing de l’homo-érotisme
Le moins que l’on puisse dire c’est que Dolce & Gabbana ne laisse transparaître aucune ambiguïté quand à la sexualité de ses créateurs et encore moins face à la sexualité des consommateurs qu’elle vise. Même si les deux créateurs, à savoir Domenico Dolce et Stefano Gabbana, sont maintenant officiellement séparés, la marque n’en reste pas l’une des plus grandes marques de vêtements mondiales, habillant des célébrités telles que Madonna, Kylie Minogue ou encore Monica Bellucci. Lancée en 1985, Dolce & Gabbana citaient pour sources d’inspiration, Giorgio Armani pour son esprit de discipline, Coco Chanel pour ses idées révolutionnaires et enfin Jean-Paul Gaultier pour sa créativité. Plus de vingt ans plus tard, le pari risqué s’est transformé en l’une des maisons de couture les plus rentables de la planète : vêtements, lunettes, maillots de bain, montres, parfums, colliers, et bracelets signés du célèbre logo D&G se vendent sur tous les continents. Cette publicité, diffusée un samedi soir à 21 heures provoqua un scandale en Grande-Bretagne, pourtant réputée pour son pragmatisme. Néanmoins, l’équivalent du CSA français mit
… Pour quelques centimètres
Tantôt objet de fantasmes, tantôt objet d’inquiétudes, le symbole de la « puissance masculine » est dans toutes les conversations, dans bon nombre de sous-entendus et peut-être même tout simplement dans un nombre considérable de bouches (au sens propre comme au sens figuré) ! Plutôt petit, de taille moyenne ou carrément démesuré, fin ou large, circoncis ou non, plus ou moins foncé, touffu ou imberbe, le pénis est à l’image extérieure de l’homme : différent selon chaque individu… Cette partie du corps masculin autrefois vénérée par le biais de la religion romaine sous les traits du dieu Bacchus est aujourd’hui source de plaisirs mais tout autant de complexes. Combien d’hommes ne se sont pas sentis gênés lors du moment crucial où ils dévoileraient leur plus grande intimité au milieu d’un vestiaire rempli d’effluves de sueur juste après une séance de piscine au lycée ? Qu’adviendrait-il de leur virilité si leur meilleur ami ou même encore pire, le plus parfait inconnu, arborait quelques centimètres de précieuse chair de plus qu’eux ? Leur monde s’effondrerait, leur sentiment
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