Nous ne sommes pourtant qu’à 5 mois de l’élection présidentielle et je frôle presque l’overdose d’hommes et de femmes politiques à la télévision, dans les journaux ou encore à la radio. Et pourtant, j’avoue que je suis allé participer, presque joyeusement, à la primaire de droite et du centre. Oui, je l’avoue. Moi, l’électeur de gauche qui n’a jamais rien glissé d’autres dans les urnes que le nom d’un candidat ou d’une candidate du Parti socialiste ou d’Europe Écologie, je suis allé glisser un bulletin pour Nathalie Kosciusko-Morizet au 1er tour et pour Alain Juppé au 2ème tour. Tu me demanderas : « À quoi bon ? Tous les mêmes« . Pourquoi avoir été enrichir les Républicains de 4 euros, soit plus de 26 pains au chocolat made in Jean-François Copé ? Tout simplement parce que le programme de François Fillon est une hérésie à mes yeux, pour la France, mais aussi pour mes valeurs. 100 milliards d’euros d’économies sur la durée du quinquennat tout en promettant 40 milliards d’euros de baisses d’impôts aux
… Étiquette : Amérique
Bienvenue en terre maya
Le truc assez sympa quand tu cherches un travail et que tu es célibataire c’est que tu peux décider de partir loin sans te soucier vraiment de ce qui se passe chez toi en France et te dire que tu vas profiter pleinement. J’ai donc décidé de partir en Amérique centrale, plus précisément au Guatemala et au Honduras, sur les traces des peuples mayas, encore relativement préservés du tourisme de masse. Tout d’abord, le voyage est long. Escale obligatoire à Madrid ou à Atlanta selon les compagnies aériennes. Je dois avouer que l’arrivée à Guatemala Ciudad après presque 24 heures de voyage fait du bien. Avant de partir, j’avais eu le réflexe d’acheter un bon guide de voyage et les informations qui circulent sur le Guatemala sont parfois assez alarmistes, notamment en ce qui concerne la sécurité du pays. Certes, il est fréquent de croiser des hommes armés d’une machette ou d’un fusil à pompe devant tout lieu susceptible d’avoir de l’argent – comprends ici qu’il s’agit des banques, des restaurants, des hôtels qui accueillent
… Dans la ville qui ne dort jamais
Il y a juste quelque chose d’indescriptible à propos de New York. Cette impression de connaître cette ville par cœur même si l’on vient juste d’y arriver, tellement ses moindres recoins ont été filmés et mis en scène un nombre incalculable de fois, dans des films, des séries télévisées, ou des documentaires. En une semaine passée à New York, on croise facilement une dizaine de tournages dans les rues, et quelques célébrités qui essaient de mener une vie paisible parmi le brouhaha ininterrompu de la ville. On se dit que l’on connaît cette ville de A à Z et il n’y a vraiment pas besoin d’avoir le nez constamment rivé sur un plan. Ceci est encore plus vraie sur l’île de Manhattan où l’Empire State Building, le Chrysler Building, Broadway ou la 5ème Avenue, deviennent « juste » réalités lorsqu’ils se retrouvent dans notre champ de vision. La ville de New York est aussi la ville où règne le désir de vivre à l’européenne, en témoignent les nombreuses épiceries fines qui proposent madeleines de Commercy,
… Scène pastorale du galant Sud
Le Sud des États-Unis, cette terre où le coton est roi. Les plantations de riches maîtres se font concurrence, par le blanc de leurs murs, par le noir de leurs esclaves. Sous l’insatiable soleil et l’insoutenable chaleur, le coton est ramassé à la main, depuis l’aube jusqu’à l’aurore. Après être entré dans le domaine, une large allée dominée par d’imposants chênes mène à l’habitation principale. Petit à petit, apparaît le domaine, ses colonnes blanches et son fronton d’inspiration néo-classique. A l’abri, la maîtresse de la plantation est confortablement assise à l’ombre avec ses amies ; toutes agitent frénétiquement leur éventail pour tenter d’échapper à la chaleur écrasante. Transpirant sous le poids de leur crinoline, elles laissent le temps s’écouler paisiblement au rythme de diverses discussions. Une domestique noire se tient à disposition pour leur servir de l’eau fraîche accommodée de zestes de citron. L’ensemble des habitants de la plantation ne vit qu’au rythme d’une seule et unique chose : le coton. Sous le soleil accablant, il demande eau et soins, harassant encore et toujours plus
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