Une journée chez Disneyland Paris en plein mois d’août est synonyme de nombreuses attractions, d’une foule intense, d’heures de queue interminables, de deux litres de Coca Cola, d’un litre de Vittel, de pleurs d’enfants, de menus « équilibrés » composés d’un trio très américain hot dog-pizza-hamburger, d’incalculables doigts de pieds écrasés, d’odeurs écœurantes de pop-corn et de sucre caramélisé et j’en passe encore beaucoup sous silence. Avec le temps qui passe et des yeux d’adulte, le parc semble tout de suite moins féerique, moins magique et bel et bien, moins enchanteur. On apprécie beaucoup plus Space Mountain, Big Thunder Mountain ou encore Indiana Jones et le Temple du Péril que les attractions qui nous faisaient autrefois rêver comme It’s a small world. La faute à qui, la faute à quoi ? Difficile d’y trouver une réponse nette, claire et précise, tant on ne parvient même pas à la trouver soi-même. Peut-être est-ce dû à ce côté si capitaliste du parc qui fait tout pour récupérer le moindre euro possible provenant du porte-monnaie et
… Dors mon petit Prince
Un soir, à Bruxelles. Un certain vendredi 16 mai 2008. Le temps s’est écoulé alors que ta main glissait rejoindre la mienne. Celles-ci semblaient ne pouvoir se séparer en aucun cas. Ces quelques instants de tendresse n’ont fait que coucher sur le papier le début d’une très belle histoire. Peut-être était-il trop tôt pour parler d’amour ou puisse-t-il n’y en avoir jamais entre eux deux, mais ce soir là, ils se retrouvaient l’un à côté de l’autre, c’était leur toute première fois. Puis, sans que ni l’un ni l’autre se sache pourquoi, leurs corps se sont rapprochés et leurs lèvres se sont rejointes. Personne n’aurait laissé penser que cette banale journée de visite de la capitale belge se serait terminée sur des notes d’amour que même les plus célèbres compositeurs et poètes n’avaient un jour imaginées. Si les flèches de Cupidon n’avaient pas encore transpercé le cœur de ses deux protagonistes, il n’en demeurait pas moins que leurs mots, leurs gestes et leur actes, témoignaient d’un respect mutuel, et sans doute d’une certaine forme d’attachement
… Dérisoires distractions de mai
L’été semble pointer le bout de son nez. Les arbres ont retrouvé leurs feuilles et les fleurs s’épanouissent sous les rayons du soleil. Certes les allergies au pollen s’en donnent aussi à cœur joie mais les garde-robes ont enfin pu troquer les manteaux d’hiver et les pull-overs contre les tee-shirts et les débardeurs. On en oublierait presque que nous ne sommes pourtant que fin mai et que s’annoncent déjà les prémices d’un été sans doute caniculaire, avec des températures qui ont déjà atteint 34°C à Grenoble ou Monaco. Dans un tout autre registre, le retour des beaux jours coïncide étrangement avec les traditionnelles gay prides qui donnent une image bien triste de la communauté homosexuelle. Tout d’abord, je n’ai jamais apprécié le fait de catégoriser une partie de la population, qu’il s’agisse de différences physiques, sexuelles, ethniques ou religieuses. Et pour avoir « participé » à deux reprises à la gay pride de Bruxelles, je trouve que cette démonstration ne rime à rien, si ce n’est à choquer quelques âmes sensibles à la vue de
… Embouteillages en vue
Le réseau de transports en commun de la capitale belge est extrêmement mal adapté pour une ville qui compte moins d’habitants que Paris mais sur un territoire beaucoup plus vaste. Le faible nombre de lignes de métro ne fait qu’accentuer les problèmes. Aux heures de pointe, les bus se retrouvent coincés dans les embouteillages, les tramways sont eux aussi souvent bloqués par des voitures empiétant sur leurs voies et la régularité et la fréquence des transports est catastrophique d’une manière générale. Demandez un peu à quelques utilisateurs combien de temps ils ont pu attendre un tram, un métro ou un bus ? J’espère que les politiques belges auront la décence de voter massivement la construction rapide de nouvelles lignes de métro surtout sur un axe Nord-Sud, mais aussi une autre ligne de rocade sur la Grande Ceinture, sans oublier que la STIB devrait améliorer radicalement les fréquences des différents moyens de transports et repenser totalement sa communication qui ne mérite rien d’autre qu’un zéro pointé. Forcez un peu les Belges à abandonner leurs voitures et
… Le renouveau d’une villa
Il existe parfois, des richesses historiques insoupçonnées qu’une restauration ou qu’une exposition vient révéler au grand public. Parmi elles, la villa Demoiselle, située boulevard Henry Vasnier à Reims, juste en face des caves Pommery. Inaugurée en 1909 par l’architecte Louis Sorel, cette magnifique demeure, symbiose entre l’Art Déco et l’Art Nouveau, est extrêmement novatrice pour l’époque : murs en béton armé, charpente métallique, eau courante, chauffage central, éclairage électrique mais aussi un ascenseur ! Malgré les ravages de la Première Guerre Mondiale sur l’immobilier rémois, la villa résiste assez bien à l’épreuve et traverse les décennies jusqu’aux années 1970 où elle est laissée à l’abandon. C’est ainsi qu’au fur et à mesure du temps et des différents squattages, les lambris et parquets sont arrachés, le marbre et le mobilier disparaissent, les murs sont tagués, jusqu’au début des années 1990 où l’on décide de murer tout simplement les fenêtres et les portes du bâtiment. Le coup de grâce est apporté par la tempête de 1999 qui arrache une large partie de la toiture et laisse la
… Gratuité culturelle parisienne
Surfant sur la mode du « gratuit« , à savoir les journaux gratuits, les produits gratuits et bien d’autres encore, le gouvernement français a récemment décidé de rendre gratuit l’accès aux collections permanentes des principaux musées nationaux, du moins pour les personnes âgées de moins de 26 ans et originaires de l’Union Européenne. La mesure, honorable certes, me laisse quelque peu dubitatif sur le manque à gagner pour l’entretien, le fonctionnement, les restaurations et bien entendu les nouvelles acquisitions des musées français. Tout d’abord, je trouve quelque peu anormal d’accorder cette gratuité à des jeunes dont les parents ne s’acquittent pas de leurs impôts en France. Dans une toute autre optique, bon nombre de pays pratiquent la gratuité pour les jeunes, voire toutes les personnes possédant la nationalité du pays en question, mais font contribuer plus fortement les touristes à l’effort de préservation et d’enrichissement des principaux lieux culturels. Les musées russes, dont le célèbre Ermitage à Saint-Pétersbourg, sont totalement gratuits pour les ressortissants russes alors que les touristes étrangers participent plus fortement, notamment
… Bruxelles la crasseuse
Il m’est de plus en plus insupportable de sortir dans les rues de la capitale belge à cause d’un facteur important à mes yeux : la propreté, ou plutôt son contraire. Il est quasiment impossible de faire 100 mètres sans rencontrer une dizaine de détritus jonchant les trottoirs ou les caniveaux, et non pas de simples papiers, mais aussi des bouteilles plastique, des canettes, des journaux ou même plus récemment des sacs poubelles qui restent pendant près d’une semaine sur la voie publique. Triste constat pour la prétendue capitale d’une Europe qui se vante de mettre la protection de l’environnement dans ses principales priorités. N’oublions pas non plus les déchets qui s’accumulent sur les poubelles scellées du métro, pour d’évidentes raisons de sécurité, lors des sommets européens ou de réunions de ministres des différents pays de l’Union. Est-ce que les gens qui aiment à mettre leur bouteille de soda vide sur une poubelle fermée ne peuvent pas attendre de sortir du métro et de la jeter dans une poubelle vide ? Et quand bien même
… Serenissima Venezia
Après mes examens, j’ai eu la chance de pouvoir découvrir une nouvelle destination, certes assez peu originale de par le flot de touristes qu’elle génère, mais tout aussi intéressante : Venise. Jamais auparavant, je n’avais eu l’occasion d’aller en Italie même si des noms comme Rome, Florence, Pise, Pompéi et bien entendu Venise, me faisaient rêver. Après avoir pris l’avion très tôt au départ de l’aéroport international de Bruxelles, je suis arrivé à destination au petit matin, alors que le Grand Canal était encore couvert de la brume nocturne. Au fur et à mesure de la progression en vaporetto, la Sérénissime semblait être tout droit sortie d’un rêve. En effet, un retour en arrière de 100 ou 500 ans offrirait sans doute le même paysage, à quelques détails près. Les nombreuses maisons luxueuses et les bâtiments officiels rivalisent entre eux, qu’il s’agisse de la finesse des détails ou même des recherches de perfection architecturale, qui avaient pour but principal de témoigner d’une époque faste où Venise n’était pas simplement une ville, mais un Empire qui
… Sous le soleil de Lisbonne
Il y a un peu plus de deux mois, je me suis rendu à Bruxelles pour la toute première fois de ma vie. Puis le cœur s’est épris d’un homme tendre et généreux ; et une visite en amena une autre puis une suivante. L’été arriva et l’heureux élu décida de m’emmener en voyage avec lui, d’abord quelques jours aux Pays-Bas. Flâner le long des canaux de Delft et d’Amsterdam ou bien encore découvrir la ville de la Haye ont été mon quotidien pendant plus de trois jours, la plupart du temps sous un soleil radieux. Mais une destination surprise de voyage pour une semaine se profilait déjà à l’horizon, sans que je ne connaisse ni le pays, et encore moins la ville. Malgré un secret farouchement gardé pendant de longues semaines, la gaffe arriva la veille du départ mais ne changea en rien le bonheur de partir à bord d’un avion, prêt à poser le pied sur le sol d’une nation d’Europe où je n’étais encore jamais allé : le Portugal. A part quelques
… Du rififi pour une mairie
Depuis 1977, le Parti Socialiste en rêvait. Adeline Hazan l’a fait. Conquérir la mairie de Reims était une tâche extrêmement difficile quand on connaît le passé royaliste, bourgeois et conservateur de la ville. Mais plus qu’une victoire de la gauche, il est important de souligner que le choix de la majorité des votants a été un choix indépendant de tout clivage politique. Qu’il s’agisse de Renaud Dutreil, ancien ministre des PME, fraîchement parachuté quelques mois avec les élections ou de Catherine Vautrin, ancienne ministre de la cohésion sociale, qui représentait non pas le changement mais la continuité de la politique de l’ancien Maire Jean-Louis Schneiter, les deux candidats de droite étaient avant tout des députés à l’Assemblée Nationale, qui ont surtout passé leur temps à Paris ces dernières années. Adeline Hazan, certes députée européenne, a passé ces sept dernières années à suivre les dossiers de la ville en tant que chef de l’opposition au conseil municipal. Son élection est donc légitime. Le score sans appel qu’elle a réalisé, à la sortie des urnes et à
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