

Après avoir pris nos quartiers d’été dans un hôtel 4 étoiles nommé le Sana Lisboa, situé non loin des Champs-Élysées locaux, nous avons découvert la ville depuis le pont du 25 avril, jusqu’à la Tour de Belém, sans oublier le monastère de Jerónimos ou encore le château de São Jorge qui domine la plus haute colline de la ville et offre un fantastique panorama sur la capitale portugaise. Nous avons découvert les environs de Lisbonne, dans des villes et villages tels que Cascais, Estoril, Sintra, Queluz ou encore Setúbal où se dressent de magnifiques palais perchés au sommet de collines presque inaccessibles qui contrastent avec les plages de sable fin et les falaises où l’océan s’offre à perte de vue. Au final, ce pays dont je ne connaissais quasiment rien, a été une agréable surprise tant au niveau culturel que détente. Reste que bon nombre de bâtiments sont dans un très mauvais état général, même si les récents évènements internationaux que le Portugal a hébergés, tels l’Exposition Universelle en 1998 ou bien l’Euro de football en 2004, ont permis d’insuffler un vent de modernisme et de rénovations à grande échelle financées par l’Union européenne. Le pont et la tour Vasco de Gama contrastent avec élégance face aux restaurations des principaux sites classés Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Cette semaine au Portugal n’aurait sans doute pas eu la même saveur et n’aurait pas pris la même dimension si je ne l’avais pas passée avec le garçon qui occupe la plus belle place dans mon cœur. Ce voyage m’a permis de l’apprécier et de l’aimer encore plus qu’auparavant. Il me fait sourire en voyant sa difficulté à ouvrir les yeux le matin après la sonnerie du réveil et il me laisse s’évader sur un nuage lointain, au creux de ses bras, lorsqu’il est temps de rejoindre Morphée. Même s’il se trouve souvent pris aux quatre coins de la planète par son travail, qu’il soit à la Nouvelle-Orléans, à Madrid ou encore à Malte, je pense à lui, à cet homme qui fait battre mon cœur quotidiennement. Et un e-mail, un message ou un coup de téléphone de sa part me rappellent toujours cette attention qu’il sait m’accorder avec tendresse. Et il suffit de quelques secondes, qu’elles soient passées à la terrasse d’un restaurant à Lisbonne, au détour d’une conversation à Bruxelles ou encore avant de s’endormir à la Haye, pour que deux regards se croisent. Et comprendre instantanément à quel point chacun tient à l’autre. Seize jours, quinze nuits, trois pays, des milliers de kilomètres parcourus en TGV, en voiture, en avion, en bus, en tramway ou même à pied, et toujours le même sentiment depuis ce premier week-end passé à Bruxelles mi-mai : I’m such in love with him.