Il y a encore peu de temps, la laïcité était brandie dans tout conflit et plus particulièrement dans ceux opposant religion et État français. En effet, depuis 1905 l’Église et l’État français sont deux institutions séparées par la loi, où chacune ne peut – en théorie – ni contrôler, ni influencer l’autre. Encore récemment, l’État français a dû faire preuve de fermeté pour réussir à voter une loi interdisant le port de signes religieux dans tout établissement scolaire français et plus largement au sein de toute institution publique. Certains et certaines se sont alors élevés contre ce projet de loi « discriminatoire » qui selon eux briguaient leur liberté de religion et plus largement, leur liberté d’expression. Problème étant que la liberté reste justement quelque chose qui s’arrête à celle d’autrui. Mais la principale caractéristique que présentent beaucoup de Français est leur capacité à râler et à se plaindre à chaque fois qu’une nouvelle loi quelque peu restrictive, pour quelle que population que ce soit, est sur le point d’être appliquée. On s’en prend au
… Mois : janvier 2007
Scène pastorale du galant Sud
Le Sud des États-Unis, cette terre où le coton est roi. Les plantations de riches maîtres se font concurrence, par le blanc de leurs murs, par le noir de leurs esclaves. Sous l’insatiable soleil et l’insoutenable chaleur, le coton est ramassé à la main, depuis l’aube jusqu’à l’aurore. Après être entré dans le domaine, une large allée dominée par d’imposants chênes mène à l’habitation principale. Petit à petit, apparaît le domaine, ses colonnes blanches et son fronton d’inspiration néo-classique. A l’abri, la maîtresse de la plantation est confortablement assise à l’ombre avec ses amies ; toutes agitent frénétiquement leur éventail pour tenter d’échapper à la chaleur écrasante. Transpirant sous le poids de leur crinoline, elles laissent le temps s’écouler paisiblement au rythme de diverses discussions. Une domestique noire se tient à disposition pour leur servir de l’eau fraîche accommodée de zestes de citron. L’ensemble des habitants de la plantation ne vit qu’au rythme d’une seule et unique chose : le coton. Sous le soleil accablant, il demande eau et soins, harassant encore et toujours plus
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