De tout temps, l’homme a cherché à comprendre son environnement – en toute légitimité bien sûr – et à répondre à plusieurs questions inexplicables ou bien toujours inexpliquées, même aujourd’hui. Son ascendance, l’origine du monde qui l’entoure et même celle de notre galaxie et la possible existence d’une vie après la mort, ont trouvé des réponses dans des théories religieuses dont découle un certain nombre de croyances plus ou moins connues. Au cœur de la jungle d’Amérique Centrale, les civilisations maya et aztèque interprétaient les éclipses de soleil comme la manifestation du pouvoir divin pour annoncer la fin du monde. Au Moyen-Age, l’Église catholique assurait la population que la Terre était au centre de l’univers et que par conséquent l’homme l’était lui aussi. Monumentale erreur corrigée par Galilée et Copernic, génies scientifiques persécutés de leur vivant pour leurs idées « sataniques ». Puis arriva Charles Darwin, qui osa remettre en question l’origine même de l’homme en publiant la théorie de l’évolution des espèces. L’homme ne descendait absolument plus d’Adam et Eve mais il était bel
… Mois : juin 2006
Marre d’en avoir marre
Période stressante et angoissante que constituent les examens, ceux-ci sont pourtant inévitables. Tranquillement installé dans un avion en partance pour Miami il y a un an, cette année je me retrouve dans un amphithéâtre à composer. Depuis deux ans leur inlassable répétition me harcèle. Après un bourrage de crâne intensif de littérature, de civilisation, de grammaire, de phonétique et de traduction pendant 12 semaines, on t’évalue sur 10 lignes de ton cours. A toi ensuite d’avoir beaucoup de chance : tomber sur un sujet que tu maîtrises et qui te plaît ou bien complètement l’inverse. Malheureusement, en ce moment, il s’agit plutôt du contraire. Ton examen de littérature tombe sur le cours du professeur qui n’a fait que la moitié de ses cours à cause de grèves, absences et feignantise totale de sa part pour ne rattraper aucun cours. Bien sûr, elle clame la clémence et répète à tue-tête que seule une connaissance primordiale de l’œuvre est nécessaire pour l’examen, il n’en reste pas moins que sur les quatre livres à lire du semestre, celui-là
… Pour quelques centimètres
Tantôt objet de fantasmes, tantôt objet d’inquiétudes, le symbole de la « puissance masculine » est dans toutes les conversations, dans bon nombre de sous-entendus et peut-être même tout simplement dans un nombre considérable de bouches (au sens propre comme au sens figuré) ! Plutôt petit, de taille moyenne ou carrément démesuré, fin ou large, circoncis ou non, plus ou moins foncé, touffu ou imberbe, le pénis est à l’image extérieure de l’homme : différent selon chaque individu… Cette partie du corps masculin autrefois vénérée par le biais de la religion romaine sous les traits du dieu Bacchus est aujourd’hui source de plaisirs mais tout autant de complexes. Combien d’hommes ne se sont pas sentis gênés lors du moment crucial où ils dévoileraient leur plus grande intimité au milieu d’un vestiaire rempli d’effluves de sueur juste après une séance de piscine au lycée ? Qu’adviendrait-il de leur virilité si leur meilleur ami ou même encore pire, le plus parfait inconnu, arborait quelques centimètres de précieuse chair de plus qu’eux ? Leur monde s’effondrerait, leur sentiment
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